Au lendemain des élections européennes, au-delà de toutes les analyses et commentaires relayés dans les médias, Français du monde-adfe fait un double constat, d’où il tire une certaine satisfaction.
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Avec quel permis peut-on conduire en Argentine si l'on est de passage. Telle est la question et voici la réponse.
Les touristes français ont la possibilité de conduire un véhicule loué ou acheté sur place sur présentation du permis français et du passeport (avec ou sans visa). Le MEAE recommande toutefois de se procurer un permis international. Une fois la résidence acquise il faut passer le permis argentin.
Voici l'intervention d'Hélène Conway_Mouret, sénatrice des Français établis hors de France sur la chaîne "Public sénat" lors de la restitution du Grand débat national.
Voici un site notarial français donnant des informations sur le régime matrimonial et la possession de biens à l'étranger.
Vivre ou détenir des biens à l’étranger pose des questions particulières liées à la confrontation des législations des différents pays. Il convient alors d’être bien conseillé afin de connaitre les règles applicables en présence d’au moins un élément d’extranéité.
Le site du Ministère adopte une nouvelle mouture. Une page spéciale accessible depuis la page d'accueil concerne spécialement les Français de l'étranger.
Je suis non-résident, et je n'ai pas encore d'espace particulier sous le portail impots.gouv.fr. Comment le créer ?
Vous devez vous rendre sur le portail impots.gouv.fr, dans la rubrique en haut à droite de votre écran "Votre espace particulier" par laquelle vous accédez au cadre "Connexion ou création de votre espace".
Vous avez besoin de trois éléments d'identification qui figurent sur vos documents fiscaux : numéro fiscal, numéro d'accès en ligne et revenu fiscal de référence. Vous pouvez également utiliser l'icône « FranceConnect » grâce à vos identifiants attribués par un des partenaires : AMELI, La Poste, MobileConnect et moi ou la Mutualité Sociale Agricole.
Si vous ne disposez d'aucun de ces éléments, le cadre "Aide" vous permet d'obtenir un numéro fiscal en cliquant sur le lien "Vous n'avez pas encore de numéro fiscal ?", puis sur le lien "Centre des finances publiques".
Dans tous les cas, un certain nombre d'informations vous seront demandées : votre état civil, une adresse en France (ou à l'étranger si vous n’en disposez d'aucune en France) et la copie d'une pièce justificative d'identité.
Plusieurs situations peuvent se présenter :
1 - Vous détenez ou occupez un bien en France ou vous avez une adresse de contact en France (ex : adresse d'un avocat, d'un notaire, d'un membre de la famille, ...)
Vous devez alors impérativement indiquer cette adresse en France dans le formulaire accessible depuis la rubrique « Besoin de nous contacter », dans le cadre "Comment puis-je créer mes identifiants pour accéder à mon espace particulier ?", en bas de page en cliquant sur « Accès au formulaire ».
2 - Vous ne disposez pas d'une adresse de contact en France
Une fois l'ensemble des informations saisies, vous recevrez un courriel vous indiquant que vous pouvez créer un espace particulier. Après avoir saisi votre adresse mail et votre mot de passe, vous recevez un autre courriel contenant un lien sur lequel vous devez cliquer, dans les 24 heures, pour valider l'accès à votre espace particulier.
Conservez votre mot de passe pour vos prochaines connexions.
Retrouvez sur le site de Paula Forteza, députée pour la deuxième circonscription des Français de l'étranger, le bilan sur les réunions organisées en Amérique latine à l'occasion du Grand débat national.
A lire sur le site d'Hélène Conway-Mouret, sénatrice des Français établis hors de France, le lancement d'une plateforme numérique notariale, très utile pour les Français de l'étranger d'autant que les postes dans les consulats se réduisent comme peau de chagrin.
Voici un point de vue intéressant de Mehdi Ben Lahcen, Président du groupe «Français du monde, Ecologie et Solidarité» à l'AFE au sujet de la réduction du personnel concernant les administrations de l'étranger, avec, en corollaire, la dématérialisation des tâches consulaires via l'outil numérique.
Concernant le plan de réduction de la masse salariale de 10% dans nos ambassades, nous ne pouvons que manifester notre très grande inquiétude.
S’il est tout à fait légitime d’éviter de faire poursuivre par des agents des tâches qui peuvent être dématérialisées, nous estimons que la présence humaine est importante et qu’il faut surtout une redéfinition des métiers parmi lesquels les métiers consulaires qui nous affectent directement. Partir d’un objectif chiffré aussi massif de réduction nous semble un très mauvais point de départ.
Il faut accompagner les usagers dans leur utilisation des outils numériques, proposer des réunions d’information et de formation (par exemple: comment utiliser servicepublic.fr de manière optimale).
En général, la capacité d’information du public par des réunions diverses (dont le notariat et les JDC, les conseils consulaires), l’accueil des nouveaux arrivés dans le pays avec présentation des services doit être maintenue voire renforcée.
L’accompagnement humain, administratif, juridique doit être au cœur des métiers consulaires. Remettre des magistrats de liaison répartis entre coopération judiciaire et accompagnement des personnes en difficulté nous semblerait une bonne chose notamment pour les familles qui connaissent des divorces très conflictuels et douloureux.
Créer des services de médiation publique serait également une excellente chose.
Hors métiers consulaires: il faut renforcer les moyens humains des SCAC, déjà à l’os et chargés de nouvelles missions de prospection pour l’enseignement français à l’étranger.
Le deux mars dernier, la section de Français du monde-ADFE de Buenos Aires était bien présente pour assister au Grand débat national organisé par Mme Paula Forteza, députée de la deuxième circonscription des Français de l’étranger au lycée Jean Mermoz.
Pendant environ deux heures et devant un public d’une petite trentaine de personnes, dont notre conseiller consulaire Marc Jamin, nous avons pu évoquer les quatre grands thèmes qui étaient proposés pour ce grand débat. Les discussions et échanges d’idées se sont déroulés de manière tout à fait fluide où chacun pouvait exprimer son opinion, proposer ses idées. En tant que représentants de notre section, nous venions aussi avec nos points à traiter d’autant que nous avions organisé une réunion de section en amont afin de mieux préparer ce grand débat.
La diversité du public présent nous a permis de constater combien les préoccupations des membres de notre communauté pouvaient différer. En effet, il y avait là des Français définitivement installés, d’autres présent pour quelques années ; il y avait des jeunes, d’autres un peu moins ; une représentation socio-économique variée. Toutefois, nous étions bien trop peu nombreux pour considérer que tout l’ensemble de la communauté française en Argentine était représenté ici.
En attendant son compte-rendu officiel Voici en vrac, les thèmes qui furent traités lors de ce Grand débat :
Fiscalité (impôts, déficit fiscal, quelle fiscalité ?).
Le service public (son efficacité, son opacité, sa complexité, pour une meilleure gestion du travail des fonctionnaires, le retrait des services sur le territoire, clarté des sites numériques).
Phénomène de société (mouvement des gilets jaunes, crise de confiance du citoyen envers les institutions).
La représentation des Français (réflexion sur le vote, les représentants élus, la participation citoyenne, la crise de la représentativité politique, le rapport du citoyen avec l’union Européenne).
L’écologie (comment intégrer les défis écologiques à venir, l’investissement, une transition écologique ne va pas sans transition économique).
Peut-être pourrons-nous évoquer le regret de ne pas avoir pu traiter tous les thèmes dont nous voulions parler comme par exemple celui de l’enseignement français à l’étranger. De même, nous considérons que l’axe des débats se renfermait un peu trop sur ce qui se passait en France. Bien entendu, et bien que vivant loin de notre patrie, nous nous sentons fortement intéressés voir inquiets des derniers mouvements qui s’y déroulent, mais nous aurions aimé pouvoir plus longuement parler des problèmes locaux que rencontrent nos compatriotes vivant ici en Argentine : le consulat, la retraite, l’enseignement, les soins médicaux...
Toutefois, nous avons bien insisté sur la place tenue par les autorités consulaires au contact avec notre communauté dans notre quotidien (horaire d’ouverture, réception au téléphone, réduction du personnel, fermeture du consulat paraguayen, consul honoraire), sur les difficultés du vote à l’étranger ( vote électronique, par correspondance, les procurations), celles rencontrées dans les transactions faites à travers l’outil numérique, les problèmes spécifiques rencontrés par nos conseillers consulaires ainsi que de l’organisation de la représentativité des Français de l’étranger qui semble peu efficace.
Deux heures intenses donc, un peu frustrantes peut-être mais amorçant le début d’un dialogue qui pourrait être répété régulièrement. Ce que nous espérons fortement.