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Biland des élections consulaires 2009 par Richard Yung

Publié le par FrançaisduMonde.adfe.conesud

Le 7 juin ont eu lieu les élections européennes et celles des conseillers à l’Assemblée des Français de l’Étranger (AFE). Les enseignements que j’en tire, à titre personnel, sont les suivants :
Le renouvellement de la moitié de l’AFE, quoique concernant la moitié du monde, est une élection locale. Elle s’apparente aux élections du conseil général en France, certes avec des orientations politiques mais aussi le choix des hommes et des femmes les plus capables.
Les taux de participation restent très faibles quoique le vote par correspondance et le vote Internet soient autorisés. Le résultat montre une progression de Français du Monde – ADFE (FdM – ADFE) avec 25 élus pour 20 sortants Elle se développe dans plusieurs pays d’où elle était absente et se renouvelle en profondeur avec 13 conseillères (8 sortantes) et 17 nouveaux élus (8 anciens réélus).
Au total le nombre de conseillers FdM – ADFE passe de 51 à 56 sur un total de 155 : il reste donc encore de la marge pour devenir majoritaire, ce qui reste notre ambition.
La capacité d’une assemblée élue à changer de majorité doit être comprise comme une marque de démocratie. En attendant, il est encourageant de voir qu’à chaque scrutin la gauche progresse de plusieurs sièges dans un vote marqué par les positions locales, la notabilité et les réseaux d’affaires. 

[Je proposerai une (...) réforme : rendre aux Français à l’étranger leur droit de vote aux européennes.

(...)
Richard YUNG

Publié dans Elections consulaires

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Un vote sanction

Publié le par FrançaisduMonde.adfe.conesud

   Les Français établis en Afrique et dans les Amériques qui ont voté à gauche aux présidentielles de 2007 ont l'occasion de s'exprimer à nouveau pour élire 79 conseillers des Français de l'étranger. Ils ont toutes les raisons de rester fidèles à leur geste d'il y a deux ans, et même d'être rejoints par d'autres.

Des promesses de campagne du Président, de la République, celle qui s'applique hors de France avec le plus de vigueur est la réduction des moyens de l'Etat, qu'il s'agisse de crédits ou de personnels. Que tout ceci s'habille d'un discours de réforme, nous expliquant que le ministère des Affaires étrangères "doit se transformer pour entrer dans le XXIème siècle" ne trompe personne. Il entre dans le nouveau siècle comme une administration affaiblie, estropiée, aux troupes désemparées.

Et la gratuité des frais de scolarité offerte à un petit nombre de familles françaises dont les enfants sont lycéens n'a rien non plus pour apaiser le plus grand nombre. D'abord parce que l'on sait très bien que cette mesure, annoncée par Nicolas Sarkozy comme devant s'étendre à l'ensemble des classes jusqu’à la maternelle, n'ira pas, compte tenu de son coût, au-delà des trois classes du lycée. Ensuite parce qu'en raison de l'état des finances de l'Etat français, tout s'organise pour transférer le coût de cette mesure sur les autres familles, françaises et étrangères.

Avec la hausse accélérée des frais de scolarité dans tous nos établissements à travers le monde, avec l'arrivée prochaine d'une taxe additionnelle de 6% ou de 2%, nos établissements deviennent de moins en moins accessibles aux familles étrangères à revenus moyens traditionnellement tournées vers la France. De plus en plus, ce sont les enfants d'une bourgeoisie d'argent qui nous arrivent, dont les parents achètent "l'éducation à la française " comme le meilleur et le plus chic produit sur le marché, avant de leur payer l'université américaine…
Est-ce bien ce que
nous voulons ? 
Pendant ce temps, rien n'est fait pour élargir l'accès de la caisse de sécurité sociale des Français de l'étranger aux plus faibles : avec ses 160 000 bénéficiaires, elle ne couvre toujours que 12 % de nos compatriotes enregistrés dans nos consulats. Or dans le même temps, les aides consulaires diminuent, et avec l'arrivée prochaine des "pôles consulaires régionaux", nos consulats vont encore s'éloigner de leurs administrés.

Est-ce cela la priorité promise aux Français de l'étranger ? Si faible que soit la voix des Français hors de France, l'occasion s'offre d'infliger au Gouvernement un vote sanction.
Ne passons pas à côté.
Le bureau national Français du monde-ADFE

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Une journée réussie

Publié le par FrançaisduMonde.adfe.conesud

  Samedi 31 mai, à l’invitation des sections de Buenos Aires de FDM-ADFE et du Parti socialiste français, une quarantaine de personnes ont bravé le froid pour se retrouver au siège du Parti socialiste argentin afin d’accueillir, écouter et échanger quelques propos avec Mme Monique Cerisier Ben Guiga, sénatrice des Français à l’étranger de passage en Argentine.

   Ambiance détendue, autour des traditionnelles « empanadas », de sandwichs bien typiques de l’Argentine et d’un bon vin, mais assemblée attentive. Mme Ben Guiga n’a pas manqué de souligner l’importance de ce type de réunion d’autant que la qualité des personnes présentes témoignaient de la richesse et la diversité de notre communauté : délégué à l’AFE, personnel des services culturels ou consulaires, journalistes, enseignants, commerçants, artisans, artistes…

   Répondant aux nombreuses questions, Mme Ben Guiga a fait un tour d’horizon général de la situation des Français à l’Etranger sous la présidence Sarkozy avec toutes les craintes que cela suscite pour les gens de la gauche : politique consulaire et de l’Agence pour l’enseignement du français à l’étranger, sur fond de restriction budgétaire, réflexion concernant les Français d’Argentine, situations plus personnelles, difficultés rencontrées au quotidien par nos compatriotes, Beaucoup de sujets furent évoqués !

   Au sujet des futures élections pour l’Assemblée des Français à l’étranger prévues en 2009, Mme la Sénatrice a insisté sur l’importance de mobiliser le maximum de personnes pour aller voter.

   A la fin de cette réunion chaleureuse, Mme Ben Guiga n’a pas manqué d’insister sur la réussite de cette rencontre ce qui montrait bien qu’il était possible de mobiliser les gens de gauche et que ce nouvel élan donné ne devait aucunement s’arrêter là.

   Signe de succès de cette journée ? Les promesses d’adhésion émises par de nombreuses personnes et qui, nous l’espérons, deviendront réalité d’ici deux mois.

 

Section FDM-ADFE de Buenos Aires

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La section Fdm-ADFE à Buenos Aires

Publié le par FrançaisduMonde.adfe.conesud

Alors qu’elle avait disparu en 2003 après les élections relatives à l’Assemblée des Français à l’étranger,  la section locale de Français du Monde-Association démocratique des Français à l’étranger (FDM-ADFE) est de retour à Buenos Aires.

 

Cette association, née en 1980, fut composée par des personnes qui ne souhaitaient pas adhérer à la seule association représentative des Français à l’étranger qui existait alors. C’est ainsi qu’ils décidèrent, soutenus par des membres du Parti socialiste, de créer une association plus proche de leurs idées.

Néanmoins, FDM-ADFE ne se présente pas à travers un seul parti mais plutôt dans la mouvance de gauche. Indépendante et pluraliste, elle se base sur quelques principes clairs: démocratie, solidarité, justice sociale, tolérance et transparence.

Présente actuellement dans plus de 90 pays, elle se bat pour que les Français de l'étranger soient traités comme des Français à part entière.

 

La progression de la section locale FDM-ADFE de Buenos Aires est très vive puisqu’elle n’a cessé de voir le nombre de ses adhérents augmenter depuis 2003.

 

Ce dynamisme nous a permis de marquer à nouveau notre  présence tant dans les différentes réunions officielles consulaires dont la commission des bourses scolaires et les comités pour la protection et l’action sociale que dans l’organisation de réunions sur des thèmes divers comme les dernières élections en Argentine et en France.

 

Nous sommes désireux, maintenant, de franchir un nouveau pas.

C’est-à-dire accueillir de nouveaux adhérents ou de nouveaux sympathisants afin de donner à notre section plus de force et de richesse, de gagner en vitalité et en diversité. C’est dans cette optique que nous venons d’ouvrir ce site. Au fil des semaines, il se verra enrichi d’informations diverses susceptibles de vous intéresser et de vous aider au mieux dans votre vie quotidienne en Argentine et à Buenos Aires.

 

N’hésitez pas à nous contacter pour vous informer, pour nous rejoindre.

 

Pour les membres du bureau de la section locale de Buenos Aires,

 

Josiane Thierry

Présidente de la section locale FDM-ADFE de Buenos Aires

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Fête du 14 juillet : un retour aux privilèges ?

Publié le par FrançaisduMonde.adfe.conesud

    On le sait, la décision des autorités françaises de ne pas ouvrir les portes de l’ambassade à toute la communauté française à l’occasion des festivités du 14 juillet a provoqué force émois et réactions de la part de nombreuses personnes ; réactions que nous avons pu lire dans la presse francophone locale. Une fois les colères apaisées, il nous semble nécessaire de réfléchir sur la portée symbolique de cette décision laquelle, de notre point de vue, dépasse de loin la raison officielle qui a été avancée.

 

   En effet, l’argumentation est des plus simples : « Les caisses sont vides. », c’est M.Sarkozy qui l’a dit; alors il faut se serrer la ceinture.

   Parmi les choix d’économie, la traditionnelle réception à l’ambassade pour le 14 juillet en a donc fait… les frais si bien qu’un quota correspondant à un nombre de personnes précis a été décidé par les services de l’ambassade. La « sélection » de ce contingent s’est effectuée à partir de personnes considérées comme « représentatives » de notre communauté.

   Voilà pour les faits.

 

   Cette décision est-elle justifiable ? A notre avis non et ce pour plusieurs raisons.

  Le 14 juillet est l’occasion de réunir tous les Français autour d’un évènement qui nous appartient à tous. Hautement symbolique, ce moment solennel représente l’union d’un peuple avec son pays ; cette date forge notre identité en tant que nation.

   En France, il y a le traditionnel défilé du 14 juillet, sans oublier la fête avec les bals et les feux d’artifice. A l’étranger, la coutume veut qu’à l’occasion du 14 juillet l’ambassade ouvre ses portes. Pendant une heure ou deux, on vient boire un peu de champagne, manger des petits fours, écouter des airs du pays joués par un orchestre-fanfare au style un peu désuet, saluer les représentants officiels de notre pays en Argentine, voir des têtes connues, retrouver, et c’est peut-être l’élément finalement le plus important, de vieilles connaissances ; c’est l’occasion de se voir un peu, d’échanger des nouvelles. Bref, de sentir, pendant ce laps de temps, notre pays sous un air de fête. Tout cela dans une ambiance bon enfant. Nous ne saurions dire combien ce moment est important pour beaucoup d’entre nous. Nous pensons tout particulièrement à toutes celles et tous ceux qui ne sont plus revenus au pays depuis longtemps. Ainsi, et ce quelles que soient les raisons évoquées, la décision de limiter l’entrée à l’ambassade prive beaucoup de Français d’un moment festif affectivement important. Voilà pour la première erreur.

   Ensuite, l’Etat faillit à sa mission de gardien de la mémoire, de ce qui structure notre nation. Lorsque M.Kouchner dit que « Le 14 juillet est un moment privilégié. », ou que le même M.Sarkozy qui considérait en 2007 que « le 14 juillet, ce doit être une fête souvenir mais aussi une fête populaire », on voit bien que ces belles et fortes paroles ne sont guère suivies d’effet et qu’il serait préférable de ne pas dire ce genre de choses quand on n’est pas capable de les tenir. D’autant qu’au même moment, on incite les associations françaises à organiser le plus possible d’événements permettant justement de créer des liens entre les membres de notre communauté. Les autorités françaises ne sont plus à une contradiction près.

   Mais, non seulement notre administration se ferme à certains, en plus elle sélectionne. Ce quota, élaboré à partir de ceux qui jouent un rôle dans la communauté française, ceux qui sont actifs, les forces vives, met de côté les autres qui, après une vie bien remplie, faite de travail et de labeur, s’entendent dire qu’ils ne servent plus à rien parce qu’ils sont trop vieux. C’est ce qu’on appelle le don de la reconnaissance dû aux efforts faits pour son pays. On peut imaginer ce qu’ils ont dû ressentir au fond d’eux-mêmes.

 

   On ne peut critiquer objectivement ce désir de dépenser au mieux les deniers de l’Etat. Mais le choix ici est-il le bon ? Peut-être que les festivités du 14 juillet auraient pu être traitées différemment : on aurait pu dire c’est une fête de tous les Français, donc on ne touche pas à ce rendez-vous hautement symbolique et rassembleur mais cela ne nous empêche pas de faire tout de même quelques tailles budgétaires quant à l’organisation de cet évènement ; ou alors puisqu’il faut serrer le budget, on ne fait pas de fête du tout ! C’est pour tout le monde ou pour personne, ainsi, on ne reste pas dans cette sensation d’entre-deux où on fait quand même la réception mais avec « les meilleurs ». Ou alors tout simplement, on décide de faire des économies ailleurs.

 

   Car en effet, et c’est peut-être là ou cela fait le plus mal, cette décision vient au moment ou nous avons l’étrange sensation que nos instances dirigeantes se désintéressent d’une certaine partie de sa population ou, tout du moins, ne prêtent pas la même attention à tous.

   On peut mettre facilement en parallèle les 13 et 14 juillet qui viennent de se dérouler à Paris où se retrouvèrent une multitude de chefs d’Etat pour célébrer l’Union pour la Méditerranée. Il est fort probable qu’à cette occasion on n’a pas trop dû penser à rogner sur les dépenses. Et puis que dire des 172% que le chef de l’Etat s’est généreusement octroyés comme augmentation de traitement ? Quand on parle d’économies, cette appréciation salariale n’apparaît-elle pas purement et simplement scandaleuse ? On peut en effet trouver d’autres décisions qui montrent un même désir de sélectionner. Ainsi, la traditionnelle « garden-party » de l’Elysée n’est-elle plus ouverte qu’aux seuls « Français méritants » ce qui a permis de réduire le nombre d’invités et de mettre à l’écart certaines personnes représentatives de notre société. On pourrait d’ailleurs se demander à quel titre quelqu’un est ou non méritant. Il suffit de lire les journaux pour trouver d’autres exemples. Toutefois, nous retiendrons cette phrase toute récente de l’écrivain et cinéaste Gérard Mordillat, qui à propos d’une autre décision gouvernementale très controversée, disait : « On fait passer l’unité nationale derrière l’intérêt de certains », pour le paraphraser, on pourrait dire que, pour le 14 juillet, on fait passer l’unité nationale derrière des intérêts purement économiques.

 

   C’est la raison pour laquelle la section Français du monde-ADFE de Buenos Aires considère cette mesure comme profondément injuste et demande solennellement aux autorités françaises de ne pas appliquer cette malheureuse décision l’année prochaine en 2009.

 

Section “Français du monde-ADFE de Buenos Aires”

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