L'AEFE a édité une brochure en 2022 dans laquelle vous pourrez retrouver tous types d'informations concernant cette agence dont le rôle pour le rayonnement de la culture française est prépondérant.
Suite au mouvement de grève du 11 août dernier et à l'action coordonnées des conseillers des Français de l'étranger pour l'Argentine afin de faire remonter les difficultés rencontrées actuellement par le personnel local du lycée Jean Mermoz, Jean-Yves Leconte, sénateur des Français établis hors de France a adressé cette question à la ministre de l'Europe et des affaires étrangères. Il a obtenu une réponse.
Le 8 septembre 2022, j’interpellais par le biais d’une question écrite Madame la ministre de l’Europe et des Affaires étrangères sur la question du pouvoir d’achat des recrutés locaux du lycée Jean Mermoz de Buenos Aires, en Argentine.
Le 11 août dernier, le personnel local du lycée Jean Mermoz a observé un mouvement de grève. C'est un évènement assez exceptionnel car de telles actions de la part des recrutés locaux (enseignants et non-enseignants confondus) sont rarissimes en Argentine.
Cette grève provient de la constatation d'une dégradation conséquente et régulière du salaire depuis 2016, comparé à l'inflation très forte en Argentine; une dégradation qui s'est grandement accélérée ces deux dernières années.
Malgré de nombreuses réunions organisées depuis 2018 au sein de l'établissement avec la direction mais aussi avec des représentants de l'AEFE, aucune proposition n'a véritablement pu satisfaire le personnel local pour éviter d'en arriver à un arrêt de travail qui n'est agréable pour personne.
Ce mouvement s'inscrit symboliquement dans la refonte actuelle des futurs contrats des résidents qui aboutira probablement à un recrutement plus important de recrutés locaux et, par conséquent, à une augmentation des écolages pour les parents. La tentation que les salaires des recrutés locaux fassent, en partie, les frais de cette nouvelle politique afin d'atténuer les effets nocifs de cette réforme, est grande.
Personne ne doit oublier que la qualité de l'enseignement est aussi le fruit d'une rémunération satisfaisante pour le personnel. En bout de course, ce sont les élèves qui, inévitablement, en subiront les conséquences.
J.Guillot
Conseiller des Français de l'étranger en Argentine.
Retrouvez les commentaires d'Hélène Conway-Mouret, sénatrice des Français de l'étranger au sujet du dernier conseil d'administration de l'AEFE auquel elle a participé.
Je suis intervenue au Conseil d’administration de l’Agence pour l’enseignement du français à l’étranger avec un ordre du jour particulièrement chargé. A la veille du projet de loi de finances, j’ai souhaité rappeler que l’AEFE est un modèle à préserver mais qui doit s’adapter. La crise sanitaire et la crise économique impactent les établissements qui augmentent toujours plus les frais de scolarité pour répondre au manque de trésorerie. Les familles déjà victimes d’une inflation galopante et d’un taux de change défavorable ont du mal à payer les frais d’écolage, certaines quittent nos établissements. Le doublement du nombre d’élèves voulu par le Président de la République semble inatteignable sans réels moyens budgétaires supplémentaires et sans possibilité d’emprunt. J’ai salué le courage de la communauté éducative qui a bien résisté à la pandémie mais qui souhaite, au-delà de la reconnaissance de l’agence, des moyens supplémentaires pour continuer à maintenir un enseignement de qualité.
Sur le site de Jean-Yves Leconte, sénateur des Français établis hors de France, retrouvez les informations concernant l'investissement immobilier pour les établissements scolaires français à l'étranger. Rappelons que naguère, le gouvernement a décidé de bloquer les transactions financières via l'ANEFE.
Plusieurs sénateurs dont Jean-Yves Leconte viennent de déposer un projet de loi afin de faciliter les projets immobiliers des établissements de l'AEFE.
C'est une histoire qui met du temps à se résoudre. Le 7 janvier dernier, Jean-Yves Leconte a écrit au Ministre de l'économie, des finances et de la relance.
L’Association nationale des écoles françaises à l’étranger (ANEFE) n’a plus le droit de lever depuis 2018 des garanties d’Etat pour financer le développement de notre réseau d’écoles françaises à l’étranger. Mais force est de constater qu’à cet instant, le gouvernement n’a pas mis en place de mécanisme pour se substituer à celui de l’ANEFE. D’où la question écrite que je viens de déposer (et publiée dans le JO du 13 janvier 2022), à l’attention de Bercy pour rappeler cette absence et cette nécessité.
Depuis le moment où la Direction générale du Trésor a bloqué en septembre 2018 des dispositions permettant à une école française à l’étranger d’obtenir, par le truchement de l’ANEFE (Association Nationale des Ecoles Françaises de l’Etranger), une garantie de l’Etat pour pouvoir emprunter dans des conditions financièrement raisonnables afin de réaliser un projet immobilier, je me suis exprimé à de nombreuses reprises pour souligner les conséquences négatives d’une telle décision sur le développement du réseau de nos écoles.
Jean-Yves Leconte, sénateur des Français établis hors de France, s'élève contre la proposition de créer des groupes de gestion ayant pour conséquence de modifier profondément le fonctionnement même des EGD (établissements à gestion directe) de l'AEFE.
Voici une nouvelle alternative pour l'apprentissage du français pour les enfants éloignés d'un établissement où le français n'est pas enseigné. Il s'agit du Centre éducatif en e-learning, ou Cefel.
Pour accéder à toutes les informations concernant le nouveau bac français international (BFI) qui succède à l'option internationale du baccalauréat (OIB), rendez-vous sur le site éduscol.fr:
Et aussi dans la revue du journal des Français à l'étranger.fr
La place des enseignements internationaux spécifiques s’impose un peu plus dans le monde de l’enseignement grâce à la création du baccalauréat français international (BFI). Ce dispositif pourra être choisi par les élèves à compter de la rentrée scolaire 2022.
L'Agence pour l'enseignement français à l'étranger (AEFE) et la Mission laïque française (MLF) publient conjointement un document d'aide concernant les enfants en situation de handicap dans le réseau d'établissements de l'enseignement du français à l'étranger.
Né en 2017, Odyssey est un réseau qui possède déjà une quinzaine d'établissements à travers le monde. De structure privée, il a signé un accord cadre avec l'AEFE. Il s'inscrit dans le projet du président Macron de multiplier par deux, d'ici à 2030, le nombre d'élèves dans le monde où l'on enseigne en Français.
Est-ce le début d'un changement de paradigme dans la politique gouvernementale de l'enseignement français à l'étranger?
Sur le site d'Hélène Conway-Mouret, sénatrice des Français établis hors de France, retrouvez la déclaration conjointe de François Ralle Andreolli et de Mme la sénatrice au sujet de la situation à l'AEFE.
Lors du Conseil d’administration de l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger qui s’est tenu jeudi 30 juin, le Conseiller des Français de l’étranger et administrateur François Ralle Andreolli conseiller des Français a fait une déclaration en nos deux noms et interrogé la soutenabilité du plan de doublement des effectifs à l’horizon 2030 dans un contexte de tension de l’ensemble du réseau.